Description du Comité

Nous sommes en 2012. Des décennies de domination et de quasi-monopole de l'industrie acéricole ont profondément fragilisé ses fondations. Une pénurie massive en 2008 a entraîné la création d'une réserve stratégique, rapidement submergée en 2011 par une vague de surproduction. Les prix ont chuté et des installations de stockage d'urgence ont été mises en service d'urgence. Si le problème immédiat du stockage a été résolu, des inquiétudes plus profondes subsistent quant à la production incontrôlée et à la volatilité des prix. Les tensions montent au sein du PPAQ, certains membres envisageant discrètement de quitter le cartel par crainte d'une instabilité à long terme.

À ces inquiétudes s'ajoute la performance décevante des dernières initiatives de marketing international. Si les ventes de sirop d'érable ont connu une croissance notable aux États-Unis, les tentatives d'expansion au-delà de l'Amérique du Nord ont échoué. Les concours culinaires au Japon ont eu une visibilité limitée, mais un rendement financier négligeable. Les campagnes de sensibilisation à l'étranger n'ont pas réussi à reproduire le succès observé au Canada, et la compréhension du sirop d'érable par les consommateurs mondiaux reste limitée. La surproduction étant déjà problématique, la stagnation des profits ne fait qu'accroître l'anxiété au sein de l'organisation.

Cependant, l'événement le plus alarmant est peut-être ce que les médias appellent le « Grand vol de sirop d'érable canadien ». Plus de 30 millions de dollars canadiens de sirop ont mystérieusement disparu d'un entrepôt nouvellement construit. Le produit demeure introuvable, et le vol s'est rapidement transformé en désastre financier et en cauchemar de relations publiques. Nombreux sont ceux au sein du cartel qui craignent que cette perte ne représente pas seulement un produit, mais menace leur héritage. Alors que les exploitations agricoles se remettent encore de la Grande Récession, cette perte est particulièrement dure.

Maintenant, avec l'instabilité du marché, une croissance internationale stagnante et un vol majeur qui pèse sur elles, les PPAQ font face à l'un de ses chapitres les plus difficiles. Les délégués doivent s'unir pour relever ces défis croissants avant que l'empire autrefois puissant du sirop d'érable ne commence à s'effondrer sous son propre poids.

If you have any questions, feel free to contact Paul Rafael Malpartida Durroux at spec@ssuns.org