Description du Comité

L'Empire moghol, autrefois l'un des plus riches et des plus puissants du monde, est aujourd'hui au bord de l'effondrement. L'empereur Shah Jahan, puissant dirigeant et visionnaire bâtisseur du Taj Mahal, est malade et en incapacité. Sa santé déclinant, la question de la succession, source de tensions de longue date au sein de la dynastie moghole, devient une urgence absolue.

Contrairement aux monarchies européennes, l'Empire moghol ne suit pas de loi stricte de primogéniture : la succession doit être saisie et non héritée. Les quatre fils ambitieux de Shah Jahan, Dara Shikoh, Shuja, Murad et Aurangzeb, disposent chacun de leurs propres trésors, armées et territoires, jouissant d'une quasi-autonomie. Chacun se croit l'héritier légitime du Trône du Paon et est prêt à se battre bec et ongles pour le titre. Des factions se forment rapidement à la cour autour des princes, tandis que les gouverneurs régionaux, les commandants militaires et les chefs religieux commencent à déterminer où se situent leurs intérêts. Des rumeurs de rébellion, d'intervention étrangère et de complots politiques circulent dans les coulisses du pouvoir.

Pendant ce temps, l'empire est confronté à des menaces extérieures croissantes. Les royaumes rajputs, traditionnellement alliés mais farouchement indépendants, voient une opportunité dans la faiblesse impériale. Les dirigeants sikhs du Pendjab et les sultanats du Deccan, au sud, observent attentivement la situation, prêts à se séparer ou à négocier pour obtenir un avantage. Même des puissances étrangères comme les Perses safavides et les compagnies commerciales européennes rôdent aux confins de l'empire, prêtes à faire pencher la balance en échange d'influence et de richesses.

Ce comité de crise avancé simule la Cour impériale de l'Empire moghol en 1658, avec des délégués assumant des rôles allant des conseillers impériaux et des nobles aux commandants militaires, aux émissaires étrangers et aux membres de la famille royale. Alors que la guerre civile se profile, le comité doit gérer les intrigues de la cour, gérer la désintégration de l'autorité centrale, maintenir l'unité et faire face aux ambitions croissantes des fils de Shah Jahan. Préserverez-vous la grandeur de l'Empire moghol, ou l'histoire marquera-t-elle cette Cour impériale comme le début de sa descente vers l'anarchie et le déclin ? Le destin de l'empire repose entre vos mains.

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